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Notre Philosophie

Notre philosophie

Une solution d’habitat en phase avec son milieu naturel

L’objectif premier de la démarche qui nous anime : la recherche du bien-être.
Comment, en effet, mieux vivre son habitat au cœur d’un écosystème ?
L’objectif, mue par une double volonté d’harmoniser les cycles de l’Homme et ceux de la Nature est d’aboutir à une solution d’habitat respectueuse de son environnement en utilisant le bon sens, la technique et les énergies renouvelables comme outils. L’Humain et la Nature sont indissociables dans la conception d’un espace de vie de type villa. L’habitat est une fine peau, un trait d’union entre le Cosmos et la Terre, le lien entre nous et le Tout. Considérer l’architecture comme passive sans influence physique ni spirituelle sur l’homme est une vue de l’esprit. Tout réagit avec tout, et c’est l’étude et la connaissance des éléments visibles et/ou invisibles qui influencent notre corps, que nous utiliserons au bénéfice du bien-être.

A quoi tient ce sentiment de plénitude que l’on peut ressentir dans certains espaces ? Pourquoi je dors mieux ici plutôt que là ? Autant de questions auxquelles l’architecture actuelle ne cherche plus à répondre. Pourtant, depuis toujours, guidé par un fil invisible, l’architecte cherche des réponses…

MÉTHODE DE CONCEPTION

Méthode holistique ou approche globale. Partir du tout pour aboutir à l’unique

Afin qu’il n’y ait pas d’ambiguïté, il faut préciser que les « outils » que nous utilisons, aussi bien le concept que la méthode ou, plus opérationnel, l’utilisation des ondes de formes, les proportions, la connaissance des angles et de leur influence, le Feng Shui, ou encore, la gestion des ondes électromagnétiques et autres, ne sont en aucun cas des recettes magiques pour créer du beau et du pertinent mais sont là pour structurer nos processus de conception et participent à la réalisation d’espaces cohérents qui vibrent en phase avec notre réalité. Nous créons un style et une harmonie en travaillant sur des familles de couleurs, de formes, de matériaux… L’esthétique, la tendance, l’aspect exotérique prend ainsi tout son sens à l’issue du processus que nous proposons (en accord avec le concept design) comme une conséquence et non comme la cause apparente du produit[1]. Si notre méthode holistique de conception est séduisante, elle n’en demeure pas moins un outil de conception, la boussole qui nous guide[2]. Garante de solutions spatiales qualitatives, c’est dans le choix du concept et des outils de la méthode qu’il faudra rechercher sa pertinence et ses spécificités.

1. Étude du programme

Le programme, à notre sens, comprend le site et ses spécificités (orientation, morphologie…) la description quantitative et qualitative des ouvrages à réaliser, la réalité de la culture et de l’artisanat local ; mais aussi dans le cadre d’un projet de commercialisation, l’identification du client ciblé, l’analyse de ses attentes et de ses goûts afin de mieux y répondre. Enfin, le respect des normes et des possibilités constructives énoncés par le POS, le PPRN et autres contraintes légales, enfin, le budget, afin de caler le curseur de notre créativité à la réalité financière du projet.

2. Visite sur site, recherche d’informations

La carte n’est pas le territoire[3]. Il sera indispensable de passer du temps sur place pour discuter avec le maître de l’ouvrage, comprendre ses attentes, et s’imprégner de l’ambiance et de l’atmosphère des lieux ; observer les axes de vue, la morphologie du terrain, les orientations, les accès, le sens du vent, la végétation, certaines spécificités, etc…

3. Analyse des données

Telle une argile que l’on prépare pour sculpter un vase, les informations sont malaxées, absorbées, intégrées. Les croquis se confrontent aux idées, les idées à la réalité, la réalité objective à l’imaginaire…C’est durant ce temps de maturation que germe le travail d’implantation du projet, ainsi que ses grands axes parmi lesquels : les proportions majeures, les trames, l’orientation, les accès… Une image encore informe s’esquisse sans contour réel avant de prendre forme grâce à la phase opérationnelle de la conception : le dessin à la main. 

4. Conception graphique

La grande tendance en architecture, est de plus en plus : la conception sur ordinateur. Je travaille d’abord à la main, à l’échelle, ou en proportions avec (outre les données du site à l’échelle : levé altimétrique par un géomètre), un crayon, une gomme et du papier calque 90 grammes sur lequel je peux « gratter » à la lame de rasoir…C’est la « main qui pense » me disait un de mes professeurs ; M. PICCARD professeur d’architecture à MARSEILLE Luminy. La conception pure se fait à la main demandant une grande concentration qui oblige à ramener simultanément à la surface de la conscience l’ensemble des données du problème.

Si le dessin assisté par ordinateur est un outil indispensable pour rationaliser le travail de mise au point des plans, des calculs de quantité etc… Il n’en demeure pas moins que le dessin à la main reste le meilleur outil de conception.

La main et l’esprit travaillant de concert à l’exécution du trait déclenchant ainsi l’analyse. « Un trait sur le calque doit avoir au moins trois justifications » (M. PERRACHON professeur d’architecture MARSEILLE Luminy), afin de donner du sens à la réalité projetée. Cette phase, relativement rapide selon l’inspiration, se clôture par un plan au 1/100éme ou en proportions, des coupes à la même échelle ; une perspective d’ensemble présentant le projet dans son environnement, et de nombreuses notes écrites ou croquis. Le concept dessiné est posé, il est encore de l’ordre du concept car un grand nombre de détails restent à caler, détailler, spécifier, améliorer, ou même créer. Mais l’ensemble est là, en proportion.

Il serait trop ambitieux de vouloir expliquer ce qu’il se passe durant la phase de dessin, si ce n’est qu’elle s’accompagne d’une réflexion sur le concept comme périmètre de réflexion, de l’acquisition d’une méthode holistique de conception comme boussole, d’un travail sur l’étude du site, les proportions, ondes de forme, les angles, le Feng Shui, les matériaux, comme outils de conception.

5. Déroulement de la conception

  • PHOTOS DE L’EXISTANT
  • CONCEPT – F. Jaulin
  • PERSPECTIVE – F. Jaulin
  • MISE EN PROPORTIONS – F. Jaulin

6. Présentation et mise en forme

Les phases suivantes se feront sur ordinateur (Logiciel AllPlan, ArchiCAD, AutoCAD) qui nous permettront de regarder le projet sous tous ses angles, d’en vérifier les équilibres et si nécessaire d’en ajuster certaines parties sans jamais perdre la trame de vue. Dès lors, nous reviendrons à un mode de travail classique et reviendrons dans le cadre d’une approche plus rationnelle à : l’analyse des coûts, des éléments techniques et constructifs, des détails de mise en œuvre, des matériaux, des descriptifs quantitatifs, du dossier de consultation des entreprises…Jusqu’aux pièces écrites des marchés de travaux privé ou public, et autres documents contractuels. La phase de conception étant quasiment finie, resteront les luminaires[4], le mobilier, et même la vaisselle, etc… qui nous donneront peut-être l’opportunité d’un deuxième sursaut créatif jusqu’à la réalisation du projet qui signera la fin de la gestation et notre paternité.

  • MISE AU PROPRE – S. Lassays
  • RENDU 3D – Lassays
  • INTEGRATION DANS LE SITE – S. Lassays

CONCLUSION

Le Corbusier, (Edouard Jeanneret) horloger de son état avant de devenir le symbole de l’architecture  française moderniste du début du siècle disait, en parlant des bienfaits de sa méthode de proportions basés sur les proportions du corps humain et du nombre d’Or à travers les deux suites de Fibonacci bleue et rouge appelées aussi MODULOR, quelque chose comme « Mon outil (proportions) ne rend pas l’architecte meilleur, mais sa production moins mauvaise. » Nous sommes conscients que la qualité des outils ne fait pas l’artisan. En revanche, un bon artisan a de bons outils…

Aujourd’hui, la prise de conscience sur la nécessité d’une approche nouvelle de notre monde n’est plus à démontrer, liée à celle sur la qualité de notre alimentation et autres perturbateurs de bien-être ; ondes de toutes sortes, champs magnétiques incontrôlés, agressivité des matériaux… La recherche de sérénité est devenue le grand luxe du XXI me siècle.

Tout cela nous amène inexorablement à une nouvelle conception de l’habitat, avec une constante pour ce programme : l’espace (le luxe) et le bien-être. C’est pourquoi nous nous efforcerons de créer des espaces lumineux (ombre et lumière), larges et spacieux offrant des volumes cohérents et adaptés à l’usage pour lequel ils sont destinés, sans oublier la facilité d’entretien de l’utilisation du bâti, mais surtout, des espaces de bien-être.

BOITE A OUTILS

Je vous propose ici de découvrir la boite à outils qui nous sert lors de la conception graphique. Cette liste présentée sous forme de glossaire n’est pas exhaustive. 

ANGLE DROIT 

Dans la région grassoise où j’ai passé une partie de ma scolarité agitée, un dicton populaire dit « Dans l’angle droit, le diable s’y cache » et toutes les maisons de ville ont leurs angles intérieurs arrondis aussi bien en plafond qu’entre les murs…Outre l’aspect mathématique et géométrique de l’angle qui en fait un outil que l’équerre de l’architecte ne manipule plus avec précaution, l’angle intervient dans la qualité de la sonorité d’un espace, de manière facile à appréhender. Imaginez un cube parfait, émettez un son à l’intérieur, les angles étant droit (90°) et murs parallèles (sol et plafond), selon l’angle d’attaque de l’onde sonore sur la surface du mur/plafond, celle-ci va rebondir perpendiculairement à l’infini entre les deux murs parallèles, ou se mettre à tourner selon le même trajet et suivant les mêmes angles. Dans les deux cas, le son est pris au piège d’un parcours en boucle qui se répète, les ondes se superposent, et finalement entrent bientôt en distorsion, créant tous les ingrédients d’une sensation désagréable. Cependant et pour des raisons strictement économiques, l’angle droit reste la base de la composition, mais il faut parfois rompre avec une courbe, un angle proportionné, afin de favoriser une meilleure diffusion des sons génératrice de bien-être. Le rapport des angles à l’orientation du nord font aussi partie d’un fil conducteur qui participe à la fois à la conception des espaces et à leur bien-être…

Alors en charge de la conception et du design de studios d’enregistrement au stade conception, j’ai pu travailler avec de fameux acousticiens pour la réalisation de deux studios pour un promoteur italien dans un lotissement de luxe, l’un pour la musique rock et l’autre pouvant recevoir un orchestre philharmonique à Roquefort-les-Pins en 1997 (mon père étant l’architecte des villas). La règle imposée était simple : supprimer les angles droits (maximiser l’utilisation d’angles de 11,25° horizontalement et verticalement) … Le son doit circuler librement dans tout le volume, sans jamais repasser par la même trajectoire, il doit littéralement englober l’espace, et vibrer avec lui. Il faut aussi indiquer ici que l’angle est aussi un moyen de positionner l’habitat par rapport aux axes d’orientation nord-sud (nord magnétique), ce qui ajoute du sens à l’angle, et donne au projet une dimension supplémentaire.

  • 11,25 ° x 4 ou 2 = 45°
  • 45° x 2 = 90° = angle droit !

Le plan en exemple ci-dessus est basé sur des angles de 22,5° calés sur l’axe nord-sud 

CHAMPS MAGNÉTIQUES 

Le béton armé reste à mon sens un excellent matériau pour la conception d’espaces contemporains. Cependant, son utilisation doit être contrôlée, limitée. Les constructions en béton avec ses armatures métalliques créent une véritable cage de Faraday. La désactivation des champs magnétiques créés par ces structures est non seulement possible, mais facile à mettre en œuvre. Ceci n’est pas une vue de l’esprit, mais bien une réalité objective que tout le monde feint d’ignorer. Tous les êtres vivants sont réglés sur l’horloge du cosmos, et l’influence des planètes sur notre physiologie n’est plus à démontrer (menstruations de la femme réglées sur les cycles lunaires, marées, astrologie, etc…) Pourtant nous nous obstinons à construire des cages magnétiques qui nous isolent de toutes influences extérieures, chose pour laquelle nous ne sommes pas conçus.

Dans notre recherche du bien-être, nous nous efforcerons donc à désactiver les champs magnétiques de façon très simple (fil de cuivre relié à la structure armée du béton, attaché à une barre métallique et enterré en façade nord, afin de déconnecter le champ magnétique induit par les ferraillages. Cette technique s’applique à tous matériaux conducteurs susceptibles de créer statiquement un champ magnétique induit. Tout réseau électrique dans un espace crée un champ électromagnétique, le téléphone portable…

CHAMPS MAGNÉTIQUES TERRESTRES, RÉSEAU HARTMANN 

Notre planète nous protège très bien à plus grande échelle par son champ magnétique nord -sud et alimentée par sa dynamo centrale contre les ondes cosmiques les plus dangereuses. Équilibre précaire d’un système dynamique sans lequel la vie ne serait pas apparue sur terre. 

L’orientation des lits la tête au nord, pieds au sud correspond à la direction des lignes de champs magnétiques qui parcourent la planète du nord vers le sud, et ont un effet réparateur sur le corps humain pendant son sommeil. Un réseau serré appelé réseau Hartmann parcourt la planète en la quadrillant (2,5m x 2m). Il semble que les nœuds Hartmann ne soient pas propices au repos et au bien-être, il faudra dans l’idéal ne pas mettre le lit ou tout autre lieu de repos sur un nœud Hartmann. Bien que leur localisation doive faire appel à des spécialistes, leur prise en compte dépendra du degré de perfection qui sera demandé, car cela fait appel à des spécialistes que l’on ne trouve pas à Saint-Martin.

CONCEPT RELATIVISTE

« Concept » définition classique dans le dictionnaire Littré

« Le concept est une idée générale qui permet de regrouper beaucoup de choses particulières. Un concept englobe la diversité dans une unité confortable à l’esprit qui peut alors la manipuler à sa guise pour réfléchir »

Afin de ne pas s’égarer dans les méandres du champ des possibles, et de tenter de donner du sens et de la cohérence à nos choix, il est essentiel de définir un concept, matière première de notre créativité qui nous permettra d’évoluer dans un périmètre « défini ». Cependant, comme la relativité générale d’Einstein nous l’indique, tout est relatif, c’est une affaire de point de vue. Idem pour la philosophie contemporaine qui a vu apparaître ses dernières années la notion de concept relativiste[5]. En d’autres termes, le relativisme nous permettra de ne pas tomber dans les excès du sectarisme où la manipulation de certains éléments du concept au sens strict pourrait nous entraîner.

Nous nous efforcerons donc de créer un style et une harmonie en travaillant sur des familles de formes, couleurs, matériaux, etc… en référence à notre concept de départ, en s’autorisant parfois quelques digressions contrôlées. Tout reste une affaire de bon sens ! 

FENG SHUI

Si le Feng Shui a largement bénéficié d’un crédit auprès du monde occidental, c’est que ses principes (basés sur le bon sens) ont trouvé une résonance avec son homologue occidental : la géomancie.  Celle-ci aborde les mêmes thématiques et aboutit aux mêmes solutions, Le Moyen Age a été son âge d’or, propagé par les maîtres maçons ou maîtres architectes, savoir venu du fond des âges, elle emploie un langage réservé aux initiés, propre à toute connaissance ésotérique et soumise au dictat de la religion pour qui elle n’était que sorcellerie… Ce qui a partiellement compromis sa propagation aux profanes.

Que nous dit donc le Feng Shui ? Que chaque acte d’architecture à une conséquence, que tout a du sens, que l’influence invisible de la matière (morphologie du site), de la forme, de la couleur, de l’orientation, de la position des planètes, sur notre être existe à travers des vibrations qui nous pénètrent en permanence, et qu’elles peuvent être consciemment gérées afin de générer du bien-être, ou tout au moins de ne pas nous agresser et engendrer du mal-être. Il nous apprend aussi que l’équilibre est une des clefs qui mène au bien-être (Yin & Yang), équilibre des proportions, des formes (courbes/droites), des couleurs (chaud/froid) …Le Feng Shui va évidemment beaucoup plus loin. J’ai été directement confronté à plusieurs reprises, et je m’y suis donc intéressé, mais je ne prétends pas être un maître en la matière. Pas plus que dans les autres domaines.

MÉTHODE HOLISTIQUE :

« Méthode », étymologie :« Du latin : methodus. Le terme grec est dérivé de deux mots traduits par : selon, suivant et voie, route » dans Dicocitations

Ma traduction littérale : vers la voie. 

On pourrait aussi traduire la méthode par la boussole qui nous guide et nous permet d’atteindre un but par un chemin conceptuel, évitant l’égarement et sans lequel le chemin pourrait ne mener nulle part.

Cette méthode de conception consiste en une approche globale (partir du tout pour aboutir à l’unique) de l’ensemble des phénomènes observables ou pas, pour aboutir à une unité, une solution unique qui englobe toutes les données imposées en accord avec le lieu qui l’accueille. A l’inverse, la méthode « traditionnelle » de conception en architecture consiste à partir d’une brique et à la reproduire (partir d’un élément pour construire un tout), c’est-à-dire construire le projet à partir du développement individuel de chaque sous-partie en gérant au fur et à mesure les corrélations.

L’avantage de la méthode holistique à nos yeux, réside dans la qualité des solutions auxquelles elle aboutit mais surtout la sensation d’ensemble, d’unité, d’équilibre à laquelle elle nous conduit. La méthode holistique n’est rien de plus qu’un outil supplémentaire au service d’une démarche globalisante qui intègre le maximum de données initiales et permet de créer l’harmonie du tout avec ses parties. 

BRAINSTORMING 

D’aucuns appelleraient cela procrastination et pourtant c’est une phase excessivement importante. Le brainstorming trouvera son aboutissement dans le passage à l’acte quand il aura atteint la bonne consistance.

La conception d’un projet quel qu’il soit demande un temps de maturation souvent en contradiction avec l’attente de nos clients pour qui le temps (ou la vitesse) est un élément prépondérant dans le déroulement de leurs projets.

PROPORTIONS 

La proportion géométrique amène au volume qui est associé au son. En Asie, avant la création de la première gamme par Pythagore, un son particulier correspondait à une hauteur multipliée par un diamètre : le bambou en était le réceptacle idéal. Ce sont les premières gammes empiriques utilisées pour produire des sons harmonieux.

Pendant l’antiquité c’est le mathématicien Pythagore qui crée la première gamme musicale, la gamme chromatique, en sectionnant le son selon des rapports de proportions liés aux volumes de formes géométriques simples. Celle-ci sera reprise et affinée par les musiciens classiques pour aboutir à celle que nous connaissons aujourd’hui. Mais son origine reste géométrique.

Volume et son sont liés, faites l’expérience, entrez dans une pièce et claquez des mains, puis dans la seconde recommencez, si vous avez de l’oreille, vous verrez la différence. De nombreux instruments de musique ont été conçus sur ce principe.

Le volume déterminé par ses dimensions hauteur, largeur, qui si elles sont en proportions, détermineront une résonance propre et spécifique : sa sonorité, sa note musicale. Si les dimensions sont en rapport de proportions avec l’espace adjacent, pour autant que celui-ci soit conçu sur le même principe, les deux espaces seront en relation de proportion musicale, en harmonie. Au contraire la distorsion sera la musique imposée si les espaces ne sont pas en relation de proportions, et ainsi de suite… De plus, si les dimensions les plus grandes de l’édifice sont en relation avec l’ensemble des autres dimensions selon des rapports géométriques basés sur la dimension du corps humain, alors le tout sera en harmonie avec ses parties. Personne ne se préoccupe de ce phénomène, souvent par ignorance, car il ne fait pas de bruit.

Le Corbusier, comme la grande majorité des architectes de monuments remarquables qui ont traversé le temps, a utilisé les dimensions du corps humain comme outil de proportion associé au nombre d’or[6]. Ces deux proportions seront déclinées selon les deux suites de Fibonacci (bleue et rouge) afin d’offrir à l’architecte un panel très divers de dimensions toutes en rapport avec les deux constantes : le nombre d’or, et la hauteur moyenne d’un homme de 1, 84 m.

Le Modulor (système de proportions) de Le Corbusier procède d’une véritable démarche d’architecture sensible, autant que du rationalisme auquel il a été associé. C’est l’architecte (à ma connaissance) qui a le plus insisté sur l’efficacité et la nécessité de cet outil en architecture.

Le Corbusier ne prétend pas nous offrir une méthode miracle pour produire de la « bonne » architecture, mais il soutient que l’utilisation de la proportion du corps humain intégrée au processus de conception améliore sans conteste la qualité des espaces et l’harmonie d’ensemble. Les architectes égyptiens utilisaient déjà ce concept de base de l’architecture, avec le nombre d’or pour la force vitale, et la coudée comme système de mesure (coudée royale pour les édifices religieux). Depuis l’Égypte antique en passant par les Grecs et les Romains, jusqu’aux cathédrales gothiques qui sont encore aujourd’hui des joyaux de la conception française (cocorico ! Quand on fait un truc bien il faut le souligner), cela révèle une volonté de mettre en rapport les proportions de l’homme avec l’enveloppe qui le sépare du cosmos : l’habitat, ceci afin de créer une continuité et non une rupture avec ce qui nous entoure. 

MATÉRIAUX

La prise de conscience s’étend aussi aux matériaux mis en œuvre, en effet, on sait maintenant les effets nocifs de certaines molécules présentes dans les produits anti-feux, des pesticides, dans les matières plastiques (Polyéthylène téréphtalate), dans les produits d’entretien quotidiens… Toujours sous l’impulsion du « Penser différemment », une vraie réflexion de l’utilisation des produits locaux sera engagée et privilégiée dans la mesure du possible. 

ONDES CORPUSCULAIRES

La lumière : est-ce une onde ou un corpuscule ? 

L’ombre et la lumière, une de nos préoccupations majeures dans notre processus de conception. Mais c’est quoi la lumière ? Si ce qui précède vous intéresse, vous serez passionné par la physique quantique. Mais ce n’est pas le sujet ici !…

ONDES DE FORME

On sait que la matière dite inerte (béton, pierre, céramique, métal, bois, etc.…) vibre constamment et différemment selon leurs densités, leurs compositions, leurs volumes… à de très basses fréquences. Les vibrations de la matière induisent une onde qui se propage dans l’air, comme une onde se propage dans l’eau. On trouve dans le Feng Shui la notion de flèche. C’est à dire une onde induite par une forme. Celles-ci peuvent être très agressives, comme un angle rentrant dans un espace. Vous ne trouverez jamais à Hong Kong d’angles d’un building construit face à la façade d’un autre building, la flèche exercée par le premier pollue littéralement l’espace dans le deuxième. De même vous vous sentirez intuitivement mal à l’aise en dormant sous une poutre ou face à un angle droit…Les formes vibrent dans l’espace, tout vibre et n’est que vibration ; si l’on essaie de comprendre l’infiniment petit, il semble que l’on soit composé à 99,999 % de vide. Supprimez les vibrations, et même la matière s’effondre.

La matière vibre donc et nous en ressentons les effets sur notre corps. Alors qu’un chat ou un chien y sont sensibles, notre civilisation ne nous a pas permis de maintenir cette sensibilité, le rationalisme opérationnel et économique s’étant imposé massivement au détriment du sensible, nous imposant des cubes comme seule alternative.

Si le cube reste le symbole du constructivisme matérialiste en architecture, qu’il reste la forme la plus économique en construction, il n’en demeure pas moins que c’est (à mon sens) la plus mauvaise alternative pour le bien-être.

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